Voici une autrice qui milite pour l’ouverture du champ des possibles : comment sortir de l’enclos de la pauvreté ? comment s’évader du genre associé à son sexe ? Deux livres à l’écriture poignante et nerveuse à la fois. Frontale et poétique aussi. En toute opposition à la résignation, même si l’effort est immense.
Extrait (*) : » Cette règle qui définissait le champ des possibles. Leurs possibles et les miens. Les possibles mâles et les possibles femelles. Comme si nous n’étions pas identiques, que nous n’avions pas en commun, chacun, à la même hauteur d’être, de puissance, de devenir, un cerveau et un corps. Un même cerveau et un même corps. Et un désir vissé à lui. Un désir fou, le même, ni mâle ni femelle, un désir fou, insensé. Vivre, se propulser, dans le monde se poursuivre. »
Aux Editions Notabilia – Stéphanie Chaillou
« Le bruit du monde » & « Un jour d’été que rien ne distinguait » (*)