« Ce qui manque, ce n’est pas le temps, c’est la patience. » – Maria Montessori
Avant d’aller plus loin et pour être sûr de savoir de quoi on parle, arrêtons-nous quelques instants sur la définition du mot « patience » lisible dans wikipedia :
La patience est l’aptitude
d’un individu à se maîtriser face à une attente, à rester calme dans une
situation de tension ou face à des difficultés, ou encore la qualité de persévérance.
La patience est, à travers le monde et
les croyances, une qualité essentielle requise pour celui qui aspire à la
sagesse. Comme la méditation, la patience s’acquiert et s’exerce ; elle demande
un effort de concentration et de maîtrise de soi qui est opposé en général à
l’agitation naturelle, à l’impatience innée…
Apprendre la patience n’est pas si facile. Là encore le web nous fournit moult méthodes qui reposent généralement sur la méditation et la réflexivité. Personnellement, je me demande souvent comment détourner mon attention fébrile de tout ces temps d’attente : dans l’attente d’une réponse d’un prospect, dans l’attente du retour d’un client sur une action, dans les périodes naturelles de basse activité, Etc.
Je me dis que le mieux, c’est d’en profiter pour apprendre (pas que la patience). Mais comment bien apprendre ? Je fais confiance à Madame Montessori pour nous rappeler les leviers pour un bon apprentissage (source PUF Que sais-je ? par Charlotte Poussin)
- Besoin d’une relation de confiance et de qualité
- Besoin d’une communication riche
- Besoin d’un mouvement intelligent « L’Homme doit ‘construire son mouvement’ c’est-à-dire qu’il doit apprendre à se servir de ses membres et à les coordonner pour maîtriser ses gestes, ce qui, à terme, lui permet de se mouvoir librement et d’aller au bout de ses actions, tout en lui permettant de construire en parallèle son raisonnement et l’organisation de sa pensée. »
- Besoin d’une concentration préservée
- Besoin d’être respecté
- Besoin d’être guidé vers l’autonomie et la liberté
- Besoin d’apprendre en étant actif, en expérimentant, en se trompant et en répétant.
Que pouvons-nous faire de ces principes ? Pour ma part, cela m’invite à :
- Intensifier ma pratique du yoga devenue quotidienne ;
- Installer une alternance entre les contacts difficiles et les contacts énergisants ;
- Demander aide, conseil et feedback sur des réflexions ou projets en cours ;
- Lire hors de mes sentiers battus (des Que sais-je !).
Et vous ?
Je vous laisse
patiemment dresser la liste de vos ressources et adaptations
… et vous précise que ma ligne est ouverte pour qui voudrait en discuter
librement.