On se souviendra de 2020 dans toute son anormalité. Y compris celle d’avoir presque oublié 2 mois de confinement … à peine 2 mois après. Il nous en reste cependant d’avoir croisé et de croiser encore le doute sur le chemin de nos journées. Le nôtre et celui de nos clients, pairs et divers interlocuteurs.
Dans ces moments, je tente de me souvenir de la définition de la confiance : cum fides / avec la foi. Donc un a priori, qui n’aura pas besoin de preuve mais s’éprouvera dans la durée. Se conservera ou bien se perdra.
J’ai appris, lors d’une formation déjà ancienne, qu’il y aurait trois composantes de la confiance :
- La compétence, source de légitimité et crédibilité
- La loyauté, nourrie d’intégrité, d’équité, de respect, de fidélité
- L’engagement (ou la fiabilité), garant d’un soutien actif dans la difficulté (les anglo-saxons parlent d’extra-mile).
Il existe d’autres formulations ou critères, mais ces trois-là m’aident toujours quand je fais moi-même face à une difficulté et que je veux revitaliser ma confiance en moi :
- Sur quelles compétences vais-je m’appuyer ? Où sont mes ressources ? Comment rapidement en glaner de nouvelles ?
- Que signifie être loyale avec moi-même ? A quoi veux-je rester fidèle ? Où est l’essentiel, au-delà de l’important et de l’urgent ?
- Qui va m’aider à traverser ce mauvais temps ? Sur qui puis-je compter pour réfléchir, me bouger, changer d’angle de vue, entrer dans l’action ?
C’est cela qui me permet de rejoindre les définitions du Larousse : Assurance, hardiesse, courage qui vient de la conscience qu’on a de sa valeur, de sa chance ; Sentiment de quelqu’un qui se fie entièrement à quelqu’un d’autre, à quelque chose ; Sentiment d’assurance, de sécurité …
Alors rassurons-nous les uns les autres : on peut s’appeler entre « personnes de confiance » pour partager nos martingales sûrement différentes.